#QR9 LA PLACE DU MARCHADIAL
Le premier des trois nouveaux champs de foire, prévu par le plan d’urbanisation des années 30,...
LA PLACE DU MARCHADIAL
Le premier des trois nouveaux champs de foire, prévu par le plan d’urbanisation des années 30, destiné aux bœufs, se tient place du Marchadial.
Cette grande place, ancien foirail et lieu de foires, souvent réaménagée, était un carrefour marchand, d’où son nom, par lequel passait la voie d’Adrien.
La place a évolué au cours des années. Les aménagements, permettant d’entraver les animaux pour une meilleure exposition, ont disparu. “La foire de mai » l’a même désertée. Une belle fontaine datant de 1865 occupe le centre de la place.
Souvent « attaquée », elle était surmontée d’un enfant qui tenait une oie ; l’oie a disparu, il ne reste que la posture. Une croix en fer forgée, à l’origine centrale, a changé de place par nécessité. On note la présence de plusieurs belles bâtisses dont l’une qui fut l’hôtel particulier d’Antoine de Lafarge, bailli d’Égletons ; il acheta le terrain en mars 1456.
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LES FOIRES à ÉGLETONS
A la fin du XIIe, (1189) l’agglomération a une certaine importance, puisqu’il s’y tient une foire de la Saint Michel, le29 septembre. (Cf. Relation des Miracles de St Etienne de Muret), les foires se multiplient.
A l’époque de sa gloire, Égletons avait une foire aux bestiaux et aux veaux (Place Chapoulie) et une foire aux chevaux (Foirail). Ces foires étaient en général primées. S’y déroulaient les transactions de bœufs limousins, de moutons et surtout de porcs à l’origine de l’installation d’usines de salaisons.
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LA RUE FRANCOIS MONÉGER
Le plan d’urbanisation de 1932 prévoyait l’élargissement de la “Grand’ Rue”, projet finalement abandonné par la suite. Artère essentielle avant l’installation des grandes surfaces à la périphérie de la ville, cette rue porte le nom d’un ancien maire, à l’origine d’un premier développement de la ville. Elle a été dénommée longtemps, peut-être même encore maintenant pour les « anciens » : Grand’Rue (Grand-Rue, évolution de l’orthographe). Elle était animée lors des foires, des fêtes votives, de la foire de mai, des festivités locales diverses, qui se prolongeaient depuis le Marchadial ; C’était le cœur vivant d’Égletons, avec des commerces aujourd’hui disparus. Ces commerces dans les années 60 se touchaient les uns les autres même si certains changeaient d’enseignes : horlogerie-bijouterie, librairie, photographe, pharmacie, chapelier, coiffeuse, coiffeur, bazar, cordonnier, quincaillerie, marchands de journaux, de légumes, de chaussures, de laines, de vêtements, d’ustensiles de cuisine, « Économat » etc.
